Un succès pour cette journée centrée sur les innovations technologiques émergentes (chez les offreurs SCS & Capenergies) capables de répondre aux challenges de la ville et territoires décarbonés durables.
Chacun des acteurs réunis autour de la table ronde (métropole, opérateur et distributeur d’eau, fournisseur d’énergie, école de formation sur le bâtiment de demain…) ainsi que les startups numériques et énergie bas carbone ont rappelé 2 points majeurs :
- la SOBRIÉTÉ NUMÉRIQUE et l’importance d’un déploiement cohérent de capteurs privilégiant les outils déjà en place,
- l’importance de l’INNOVATION PARTENARIALE entre collectivités, acteurs du numérique et de l’énergie,
Pour Olivier Chavrier, Directeur Général SCS : « Les offreurs de solutions technologiques SCS ont non seulement besoin de se faire connaître auprès des offreurs de solution bas carbone de Capenergies, auprès des professionnels de la décarbonation, du smart building, des collectivités en charge de la décarbonation urbaine sur leur territoire mais aussi de comprendre leurs différents enjeux et les différentes règlementations en cours. Ils pourront ainsi s’acculturer, faire évoluer leurs offres technologiques, expérimenter des cas d’usage répondant aux problématiques des Villes décarbonées et ce pour une bonne adéquation avec les besoins de ce marché complexe car fortement règlementé mais porteur».
Pour Anne-Marie Perez, Directrice Générale de Capenergies : « Capenergies accompagne depuis plusieurs années des projets de décarbonation des villes et du territoire (par exemple les projets IRIS et InterConnect). Ces projets intègrent de plus en plus les technologies numériques car il s’agit d’outils puissants de décarbonation dans différents secteurs : bâtiment, industrie, mobilité etc. Ces technologies permettent de traiter plus de données de manière efficace, d’identifier des problèmes plus rapidement et de tester des solutions innovantes virtuellement. La synergie entre les écosystèmes de l’énergie et du numérique sobre est donc très bénéfique vis-à-vis des enjeux de la transition écologique et cette rencontre permet de rassembler des acteurs clé autour de la table, de découvrir de nouveaux cas d’usage locaux et leurs retours d’expérience ».
Comme le précise Marie-Christine Bouillet de la Métropole Aix-Marseille-Provence « On est dans une démarche globale de « monitoring urbain environnemental ». On ne met des capteurs que s’il y a en a besoin, on teste alors la remontée de données pour être sûr de l’efficience».
Concernant les ressources à préserver, les initiatives foisonnent au Canal de Provence. « Nous sommes dans une démarche d’innovation ouverte… On innove rarement seul ! » intervient Clément Diot, Responsable Innovation à la Société du Canal de Provence.
Dans un contexte d’augmentation du prix de l’électricité, EDF se trouve confronté à la même problématique. Trois questions sont au centre des préoccupations : de quels moyens disposons-nous pour produire cette énergie dont nous avons tant besoin ? Comment rationaliser les consommations ? Les moyens de production mis en place sont-ils décarbonés ?
Et comme l’explique Gérald Cotinaut, Directeur Régional Développement et Territoires chez EDF Méditerranée, les cas d’usages se multiplient. La ville de Sète a mis en place avec Dalkia une smart gestion de la lumière urbaine
Autre sujet dont on parle : l’autoconsommation collective. En clair, il s’agit de décarboner en créant une communauté d’énergie renouvelable : un producteur et des consommateurs d’énergie partagent l’énergie produite localement. C’est ainsi qu’à Alès, le programme « le Soleil de Rochebelle » bénéficie de l’énergie autoproduite grâce à des panneaux photovoltaïques.
David Simplot, Adjoint numérique à la ville d’Antibes, partage son retour d’expérience sur l’usage de l’IoT, qui « permet de relier le monde physique au monde virtuel », notamment en faveur du « smart water management ». Des capteurs permettent d’anticiper et de détecter les fuites d’eau dans les réseaux en temps réel (estimées à 20% de perte). La qualité des eaux de baignade est également monitorée : un réseau maillé de capteurs intelligents assure la détection de la dégradation des eaux de baignade.
L’intervention d’Anne-Sophie Kerninon, Cheffe du bureau PME, sourçage et innovation à la Direction des Achats de l’État, a permis aux entreprises présentes de découvrir les procédures et outils dédiés à l’innovation (tels que le portail APProche et la plateforme Place).
Juliette Fropier, cheffe de projet Intelligence Artificielle à l’Ecolab (Commissariat Général au Développement Durable) a présenté l’appel à projets « Démonstrateurs d’IA frugale pour la transition écologique dans les territoires », une opportunité d’expérimenter des solutions innovantes en conditions réelles et à une échelle représentative.
Valentina Vologni, ingénieure projets à Capenergies, a relayé une opportunité d’innovation pour les start up, TPE et
PME sur le territoire : le concours Med’Innovant porté par l’EPA EuroMéditerranée.
5 startup ont aussi eu la possibilité de faire connaitre leurs solutions :
➢ FleetEnergies
développe une plateforme pour la décarbonation de la logistique
➢ Aiway présente une solution de télédétection d’irrigation
➢ Ubigreen porte une solution d’optimisation des performances des bâtiments par la data
➢ SerenySun propose un accompagnement des projets d’autoconsommation solaire collective et un business model B-to-Territoire
➢ NepTech
conçoit des solutions de mobilité navale bas carbone
La journée s’est poursuivie avec un
buffet puis 73 RDV entre speakers et participants.